La petite princesse et le méchant vampire [Miyuko]

Leader des Vampires

Assis seul au bout de cette immense table à la forme rectangulaire, Lawliet réfléchissait à ce qu'il devait faire pour punir ce vampire qui avait attaquer sans merci un lycan. Il sourit pour lui même en se disant que c'était bien fait pour lui, mais le grand vampire devait tout de même rester diplomatique. Il fallait à tout pris éviter une guerre. S'il venait à y avoir une guerre, la nourriture déguerpierais, le monde entier serait au courant que les deux races ne sont pas que des comptes de fées. Le leader se creusait la tête pour trouver une bonne manière de punir le vampire fautif et aussi de faire peur à ceux qui aurait dans l'idée de l'imité, lorsque la grande porte s'ouvrit. Un beau vampire entra, suivit par une belle femelle et lorsqu'il vit Lawliet, il cessa de sourire.

* Encore un qui se cherche un endroit original pour baiser... * Pensa-t-il.

Les deux amants allaient partir, lorsque Lawliet se leva. Ils restèrent immobiles et attendirent. Le grand vampire savait déjà à quoi ils pensaient. Sans doute le garçon avait peur de se voir prendre sa maîtresse et sans doute la fille espérait ne pas devoir assouvir les envies de son leader. Souriant aux deux vampires, Lawliet dit simplement :

- Allez me chercher ma petite princesse...

Les amants semblèrent soulager et lui sourirent en disant :

- Oui, monsieur !
- Avec plaisir, maître !

Ils se cambrèrent et partir. Lawliet en profita pour retourner sur sa belle chaise de bois travaillé. Il posa ses jambes sur la table, sans retenu et attendit patiemment qu'on lui emmène sa belle compagne.

Clan des Vampires

Et elle ne tarda pas à arriver. Avant que les deux sbirs de son tortionnaire n'arrivent, elle était en train de coiffer son impressionnante chevelure, grimaçant lorsque des noeuds venaient à rencontrer la brosse. Elle venait de terminer et d'enfiler son débardeur qu'ils étaient entrés...sans frapper. Le regard profondément venimeux qu'elle leur lanca dû les surprendre car ils marquèrent une pause avant de faire un pas dans la pièce, lui demandant de les suivre car Monsieur le Leader la demandait. Le sourire hostile et moqueur qu'elle leur renvoya souligna ses paroles : s'il voulait la voir qu'il vienne la chercher au lieu d'envoyer ses soufifres. Cela ne dû pas plaire particulièrement à l'homme, celui-ci grimaça franchement touché dans son amour propre même s'il savait qu'elle avait raison. Il lui attrapa violemment le bras et la tira hors de sa chambre. Révoltée, elle se débattit, lui hurla proprement dans les oreilles en songeant qu'il devait les avoir sensibles...ça ne rata pas. A peine la moitié du chemin réalisé qu'il lui colla une giffle magistrale qui l'envoyait contre le mur en pierre grise du chateau. Sonnée et profondément surprise, elle porta une main à sa joue cuisante sous le regard satisfait du vampire, sa compagne souriant d'un air narquois et moqueur. Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir leur rendre la monnaie de leur pièce à ces deux là ! Trop groggy pour esquisser le moindre geste, le vampire dû la traîner sur le reste du chemin, la tenant par le bras afin de l'empêcher de tomber. Car, son équilibre atteint, elle trébuchait quelques nombreuses fois tout de même.

Alors qu'ils parvenaient devant une porte à double battant marquant sans doute une salle importante, elle se dégagea de l'étreinte du vampire, lui jetant un regard proprement mauvais et haineux...il du vite comprendre la menace qu'exprimait ses yeux : si elle pouvait, un jour, elle lui ferait payer tout cela. A cette menace il répondit par un air moqueur, signifiant ouvertement qu'elle n'était pas capable de grand chose et que ce jour n'était certainement pas pour tout de suite.
Grognant quelques menaces, sa joue gauche toujours rougie par le coup elle entra de force dans la pièce. Elle avait comprit que sa lèvre avait menacé d'éclater sur le coup...expression simple de la force qu'il avait put mettre dans le coup...tout autant que la retenue dont il avait été capable pour ne pas lui briser la nuque. Elle avait parfaitement comprit qu'une seule décision et elle était morte dans l'instant, néanmoins elle n'était pas prête à se laisser faire.
Elle avait longuement étudié leur visage, comparant ceux-ci à celui du prétendu maître des lieux. S'ils restaient d'une beauté à couper le souffle...Lawliet était sans doute le plus beau du château car jusque là aucun d'eux n'avait attiré son attention plus d'un instant.
Une fois dans la pièce qu'elle détailla du regard, elle remarqua qu'il s'agissait d'une pièce se prêtant davantage à des réunions, aussi fut-elle surprise de n'y trouver...qu'une paire de pieds. Etendue dans son royal fauteuil, les pieds négligement posé sur la table, il patientait posément. Nul besoin d'un dessin pour comprendre ce qu'il attendait : elle.

Vêtue de son habituel débardeur noir ainsi que de son pantalon de cuir, le tatouage du creux de ses reins dissimulés par sa chevelure descendant bas, elle se tint droite, fière quoique légèrement tendue. Elle n'avait pas peur. Durant le temps où il l'avait laissée "tranquille", elle avait réfléchit, songeant aux possibilités qui se déroulaient sous ses yeux. Elle en avait conclu : au pire il la torturerait avant de la tuer, au mieux elle viverait dorénavant une vie de château sous toutes les coutures...mais elle ne rêvait pas. Elle ne saviat pas vraiment à quoi s'attendre c'est pourquoi elle en était venue à la conclusion que, quoi qu'il arrive, elle resterait calme et détendue...jusqu'à se qu'elle pique une de ses crises incontrolables de folie furieuse.
Elle décocha un sourire à la fois chaleureux et hostile, son regard amusé et attentif. Elle n'avait pas peur, plus maintenant.

- Que me voulez-vous ?

Même si elle ne le craignait pas...elle n'oubliait pas la politesse et si elle était tentée de le tutoyé, elle ne le ferait pas tout de suite, certainement très bientôt. Elle avait hate de voir sa réaction : resterait-il de marbre ? Serait-il surprit ? Content peut-être ? Elle ne le savait pas, elle ne pouvait cerner le personnage qu'il était et c'était ce qui l'amusait : elle voulait le découvrir, comprendre ses actions et réactions, sa façon de penser.

Leader des Vampires

Le regard vague et les penseées bien loins, le grand vampire entendit bientôt la porte s'ouvrir et lorsqu'il releva la tête, ce fut pour apercevoir sa jeune esclave entrer dans la pièce, accompagnée par le couple qu'il avait surpris plus tôt. Il sourit aux paroles de la femme. Il enleva ses pieds de la grande tale rectangulaire et se leva d'un bond. Malgré le brusque geste, sa démarche n'en resta pas moins élégante et raffinée. Il s'approcha doucement de sa petite princesse, comme il l'avait nommé, et lui prit le menton entre son index et son pouce droit. L'autre main dans le dos, il pencha la tête pour observer la rougeur de sa douce de plus près. Un soupir sortit de la fine bouche de Lawliet et celui-ci se releva bien droit, dans un posture sévère. Il lacha le menton de son esclave et s'approcha du couple. Il ne prit même pas le temps de demander lequel des deux avait frappé sa jeune protégé, qu'il les attrapait tout les deux par la gorge. Ses bras se tendirent et il leva les corps sans efforts visibles.

- Je ne veux même pas savoir ui d'entre vous à fait cela à ma petite princesse.

Sa voix... Elle était différente. Pas douce et chaleureuse comme à l'habitude, mais plutôt rouillée et rauque. Ses yeux brillaient d'une lueur rouge vibrante. Le monstre en lui se montrait le bout du nez alors qu'il ajouta, sa voix de plus en plus étrange :

- Car celui qui n'a pas empêcher l'autre n'est pas bien mieux !

Il prit un élan et jeta les deux amants au bout de sa force au travers des portes qui s'ouvrir brusquement sous le poids des corps. Les vampires hurlèrent de terreur et leurs cris cessèrent lorsqu'ils heurtèrent le mur face aux portes. On entendit de sinistres craquements, annoncant sans doute les nuques brisés des imprudents petits vampires. Un rire glacial s'emparade la pièce et les portes se refermèrent vivement, se barrant même, alors que le leader se retournait vers sa jeune amie, le regard rouge, les crocs bien voyant et le visage déformer par la rage.

- Personne ne touche à mes choses sans ma permission !!!

Il avait un regard avide et sa langue bien trop longue pour être celle d'un humain sortit pour lècher ses lèvres. Mais le moment de terreur cessa alors que Lawliet redevenait plus humain. Ses yeux redevinrent argentés et ses crocs rapetissèrent. Son visage redevint impassible et sa voix douce.

- Alors comment vas-tu aujourd'hui ma petite princesse ?

Dit-il, comme si rien ne venait de se passer.

Clan des Vampires

Elle était...surprise, déconcertée...tout s'était passé trop vite pour son cerveau encore légèrement embrumé, néanmoins elle saisit l'empleur de la chose. Il s'était levé d'un bond, rapide et agile, élégant et distingué, il s'était approché d'elle jusqu'à la toucher. Sa main droite s'empara de son menton tandis que l'autre se glissait dans son dos. Elle ne réagit pas, s'était attendue à ce genre de réaction et se contenta de le fixer de ses deux émeraudes d'un vert intense. Penché vers son visage, elle ne s'attendit pas à ce qu'il l'embrasse ou quoique ce fut d'autre : elle ne s'attendait à rien, prendrait les choses comme elles venaient et réagirait en conséquence. Malgré tout elle fut légèrement surprise lorsqu'elle remarqua qu'il étudiait son visage, comme intrigué par l'étrange...coloration de sa joue. Etait-il si étonnant que cela que qu'un la frappe ? N'était-elle pas devenue une sorte d'esclave, un jouet pour la personne à qui elle appartenait dorénavant ? Car si elle ne passait pas son temps en son compagnie, ce qu'elle regrettait presque inconsciemment, elle savait qu'elle était à lui et que personne n'avait de droit de propriété sur elle...si ce n'était lui. Elle lui appartenait et si cette idée la révoltait sauvagement, si cela la rendait furieuse du fait d'être considéré comme une propriété, un objet dont l'on dispose à sa guise comme cela en aurait été avec une chose ou un vase. Après tout, aux yeux des personnes vivants dans ce château, elle n'avait rien qui la différenciait de se qui se trouvait dans cette pièce : la table, les chaises...le mobilier...les objets. Elle était sa chose et malgré cela, elle songeait qu'elle n'était rien de plus qu'une sorte de chien : n'importe qui pouvait la caresser ou l'appeler. C'était un peu comme cela qu'elle voyait les choses : elle appartenait à cet homme mais restait accessible aux autres. Bien entendu, cela ne signifiait pas qu'elle avait la seule intention de se laisser faire qu'importe le danger, elle serait sûrement aussi fougueuse et intenable qu'à l'accoutumée mais elle était consciente qu'elle ne pouvait rien contre sa condition actuelle.

Aussi fut-elle...bouche bée au sens propre du terme lorsqu'il se redressa en une posture qu'elle jugea...autoritaire, emplit d'une autorité indiscutable qu'elle se voyait dans l'incapacité de réfuter. Ici, il était le maître...pour les vampires autant que pour elle-même. Cela n'enlevait en rien la surprise, l'étonnement...l'incompréhension qu'elle ressentit lorsqu'il attrapa les vampires à la gorge, les soulevant sans peine apparente alors qu'elle aurait sans doute était incapable de forcé l'homme à faire ne serait-ce qu'un mouvement.
Elle constata pourtant de son regard éffaré une autre facette de la personne qu'elle avait jusque là côtoyé, même si cela ne signifiait pratiquement que quelques heures. Il était sensiblement différent, plus effrayant, plus...vampire ? Démon ? Elle ne saurait dire. Elle constata néanmoins avec surprise qu'il parlait avec une voix curieuse, une voix qu'elle n'aurait sut qualifier mais qui était sensiblement différente de celle qu'il employait en temps normal. Les deux vampires exécutèrent un formidable vol plané plein d'élégance en quelque sorte qui se termina...dans des craquements sonores et sans doute définitif. La porte se referma d'un bloc sur les corps désarticulé des deux amants semblait-il, elle n'esquissa qu'une brève grimace en entendant les craquements. Avec ce qui lui était arrivé personnellement, elle savait se montrer compréhensive, compatissante mais également froide, indifférente et profondément...insensible. Elle ne ressentit rien quant aux deux personnes venant probablement de perdre la vie même si elle n'en savait rien. En revanche une chose était sûre : il ressemblait définitivement bien à un vampire. Les yeux rouges, les crocs proéminents le visage défiguré par la colère, la rage...la haine. Elle s'empêcha de faire un pas en arrière, il était effrayant. En temps normal serait-elle folle de terreur mais elle ne fit que tressaillir : elle s'attendait bien à ce genre de chose.
Depuis son arrivée dans cet endroit sombre et lugubre, elle s'attendait presque à voir un dragon surgir : l'irréel se montrait de plus en plus réel. Les vampires, semblait-il, existaient...les loups garous aussi en vue de ce qu'elle avait entendue en se baladant discrètement dans les couloirs.

En revanche sa surprise mêlé à de la curiosité s'évanouie brusquement entendant les mots "mes choses". Elle vit rouge. Tremblant de tous ses membres, elle le fixa d'un regard dur même si elle avait envie de rire pour quelques raisons. La scène lui donnait envie de rire de part son caractère inattendu. Elle vit avec indifférence sa langue se glisser sur ses lèvres, trop longue pour celle d'un humain. Elle vit également son caractère se changer, passant de son côté "noir" à celui qu'elle avait connu jusque là. Ce qu'elle entendit lui donna envie de se montrer sarcastique :

- Ah...alors je suis redevenue une petite princesse, je ne suis plus une de tes choses ?

Elle lui décocha un sourire discret, haussant un sourcil inquisiteur, lui demandant silencieusement quelque chose comme "qu'est-ce que tu en dis de celle-là ?". Elle avait bien l'intention de ne pas se laisser faire et même si elle était légèrement effrayée à l'idée de ce qu'il pouvait lui faire, elle se sentit juste frémir au souvenir de sa langue se glissant sur ses lèvres, de ses crocs trops longs et trop aiguisés pour être normal. Elle était passé du vouvoiement au tutoiement, se demandant si cela allait le marquer...attendant de voir sa réaction sur ce point là.

Quelques instants plus tôt elle avait eut envie de rire...un rire sans doute sans joie. Elle ne s'était pas attendue une seule fois à ce qu'il la protège ou la venge contre un des siens. Etrangement malgré le danger qu'il représentait, elle se sentait en sécurité à côté de lui. C'était surprenant et incompréhensible mais c'était un fait. Elle aimait bien son caractère mystèrieux et ce côté de lui qu'elle voulait sans cesse connaître plus profondément...néanmoins elle ne pouvait tolérer qu'on la considère comme "sa chose". Même si elle était faite à cette idée, cela continuait à la révolter, à provoquer une intense rage ainsi que de la rancoeur et de la frustration. De la frustration parce qu'elle était incapable de se défaire de ce statut : elle n'avait pas la force même si elle avait bien l'intention d'essayer.
Ne sachant s'il allait répondre à sa question plutôt mauvaise malgré qu'il l'avait sérieusement aidée ce coup-là, elle ne tenta ce cependant pas de répondre à sa question, se sachant incapable de répondre que tout allait bien alors qu'elle se sentait prisonnière du fait d'appartenir à quelqu'un au sens propre du terme. Elle trouvait cela humiliant et dégradant.
Dans un geste inconscient, elle caressa la soie écarlate qui entourait son bras droit : le ruban rouge à la taille jusque là indéfinie s'enroulait autour de son bras, démarrant au niveau de sa main comme un bandage brillant, continuant jusqu'au coude où il il était enroulé de telle sorte qu'il ne gêne pas ses mouvements, mais le ruban continuait, s'enroulant jusqu'en haut de son bras et s'arrêtait là. C'était comme s'il était fait pour son bras : la taille parfaite pour le recouvrir parfaitement. Relevant les yeux, elle adressa un sourire à la fois amusé et moqueur à son protecteur.

Leader des Vampires

Les mains dans les poches de son pantalon noir, le Grand Vampire releva un sourcil et un sourire en coin se dessina sur ses minces lèvres, dévoilant l'une de ses canines. Il approcha doucement de la jeune humaine qui venait de lui lancer une remarque pour le moins... intéressante. Il ne cessa de marcher vers elle, l'a forçant à plaquer son dos contre les briques froides du mur derrière elle. Il l'a dépassait d'une tête, ce qui lui donnait l'air imposant face à l'humaine. Lawliet enleva ses mains de ses poches et plaqua ses paumes contre la parois de chaque côté des épaules de la jeune femme. Il ne l'a toucha pas, ne fit qu'enfoncer son puissant regard dans le sien.

- Tu as de si beaux yeux Miyu... Verts comme de petits émeraudes.

Il leva sa main droite pour prendre le visage de son esclave et, de son pouce, il caressa le sourcil de la femme.

- Lorsque je te vois, je me calme... Je deviens un peu plus serein, malgré ce que je suis.

Il l'a regarda de haut en bas, sans cacher le fond de sa pensée.

- Mais quand tu me dis des choses... aussi... mesquines...

Son regard n'était maintenant plus tendre. Il enleva la main du visage de sa protégée et agrippa rapidement sa longue chevelure. Sans ménagement, le vampire l'a retourna. Il l'a pressa contre le mur froid de la grande salle de conseil et ne cessa d'appuyer sur sa tête. Collant son corps contre le sien, il ajouta :

- Tu me rends extrêmement... décu. Et lorsque je suis décu...

De sa main gauche, celle qui était libre, il caressa sans retenu le corps aux courbes généreuses de la belle esclave. Il lui attrapa le sein gauche et fit un petit grognement.

- Je ne deviens plus aussi gentil...

Il ne prit pas le temps de l'avertir et descendit sa main directement sur le sexe de la jeune femme. Mais bien entendu, Lawliet ne faisait pas les choses à moitié. Sa main était déjà sous les sous-vêtements de la belle Miyuko. Il enfonçait deux doigts en elle et rigola. Son érection se fit bientôt sentir sur les fesses rondes de la jeune esclave. Il s'y frotta un peu, mordillant sa lèvre et pensant déjà à ce qu'il lui ferait subir...

» Miyuko Del'Kage